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Recherche de thème.
Conception d’un cahier des charges.
Définition des besoins et définition d’un axe de conception.
Recherche de nom, conception de l’identité visuelle et des supports de communication de l’expo.
Conception de PLV, de mobilier et de mobilier urbain.
Conception de chasuble pour le personnel de l’expo.
Mise en place d’un blog pour appuyer le projet.

Projet de diplôme.
Mention très bien, Major de promotion 2007.

Projet réalisé en 2008.

 

Le cheminement de l’idée :

“Trente-cinq ans aprés les premières alertes, l’inquiétude est désormais générale. Jour aprés jour, des études scientifiques de premier plan s’accumulent sur la crise écologique planétaire. Climatologues, chimistes et biochimistes, biologistes et zoologistes, botanistes et parfois même économistes se rejoignent sur un constat: les choses ne peuvent pas durer ainsi.

Au moins pour une raison (presque) simple: nous demandons trop à notre petite Terre. Un nouvel outil, “l’empreinte écologique”, permet de mesurer la pression que les sociétés humaines exercent sur la nature. A notre échelle d’individus, cette empreinte traduit en une surface productive théorique les ressources que nous mobilisons pour satisfaire nos besoins (alimentation, habitat, transports, gestion des déchets…). Par exemple, l’empreinte écologique moyenne d’un Français est de 5,26 ha. Cela vous paraît peu ? C’est au contraire énorme, car si le monde entier en faisait autant, il faudrait prés de trois planètes pour le satisfaire! Au niveau de la consommation atteint par les Etats-Unis, il en faudrait cinq.

Jusqu’en 1960 nous n’étions alors que 3 milliards d’humains, nous ne ponctionnions “que” 50% de ce que la Terre peut durablement nous offrir. Le point de bascule se situait autour de 1986: nous étions 5 milliards et, cette année là probablement, l’empreinte écologique de l’humanité a dépassé la surface productive de la Terre. Traduction pratique de cette image symbolique : depuis vingt ans, globalement, nous ponctionnons les ressources de la Terre (énergie, eau potable, espèces vivantes, forêts, sols fertiles…) plus rapidement qu’elle ne peut les renouveler. Sans trop réfléchir, nous consommons non seulement les “intérêts” de la nature, mais également son capital, évidemment limité.

Comme dans un budget familial déséquilibré, nous creusons un déficit que personne ne sait comment combler.

Combien de temps une telle situation peut-elle durer? En 2050, nous devrions être environ 9 milliards d’êtres humains. Avec quelle soif de consommation matérielle? Cette fuite en avant est la source de quantité de phénomènes dont nous entendons parler chaque jour: crise du climat, pêche excessive, désertification, disparition des forêts…

Il est temps de changer….”

article tiré de 60 millions de consommateurs, Hors série consommer vert, n°128 oct-nov 2006, p6, la crise écologique en cinq actes.

OBJECTIFS PERSONNELS

Désirant me définir comme “éco-designer”, très préoccupé par le vaste problème de l’écologie et consciente qu’un designer est à la source de cette problématique dans ses choix de conception, de matériaux… J’ai accès mon projet de diplôme sur  un projet réalisable, pouvant aboutir à la concrétisation ; recherchant partenaires, fournisseurs et fabricants dans le respect d’un planning ; et peut-être par ce projet aider au changement des mentalités sur le sujet de l’écologie.
Au travers de ce sujet, je vise à changer les habitudes des consommateurs : choisir un produit écologique, une marque qui respecte l’environnement…

EVOLUTION DE L’IDÉE

De nombreuses campagnes de sensibilisation à l’écologie sont déjà menées depuis des années par des groupes ou associations ; mais il est difficile de toucher un public adulte, qui se sent encore peu concerner par cette cause.
Comment accéder à un public qui ne désire pas s’intéresser à ce problème?
Comment les adultes perçoivent-ils les informations qui leur sont données sur l’écologie depuis ces dernières années?

QU’EST-CE QUE L’ECOLOGIE, POUR L’ADULTE?

Suite à un questionnaire sur ce sujet auprès d’un public divers, la presque totalité des réponses ont pu être classée dans deux catégories : Les réponses mesurées et  les idées reçues.

IDÉE FINALE

Montrer le côté de l’écologie que les gens ne connaissent pas, et contrer les idées reçues.
Montrer au travers d’une exposition les informations méconnues du public.
Associer l’écologie à l’idée du futur que se font les gens : une esthétique high-tech, futuriste… pour contrer l’idée de « retour en arrière » trop présente dans la notion d’écologie.
Attirer les gens qui ne sont pas intéressés par l’écologie; surprendre et interpeller pour donner envie de parcourir l’exposition.

information

Client
Projet de diplôme
Location
Toulouse
Technology
Illustrator, InDesign, Maquette, Rought, Prototypage